La treizième cause de mortalité dans le monde (sans prendre en compte les pathologies directes) n’est pas la drogue ou les homicides mais le suicide.

 

Causes de suicide

 

On estime à près d’un million le nombre de personnes qui se suicident chaque année. La suicidologie étudie les causes et facteurs qui peuvent l’influencer.

On retrouve tout d’abord les facteurs biologiques. Cela concerne principalement les personnes atteintes d’une maladie incurable. Il existe également des facteurs psychologiques dus à des traumatismes ou encore les facteurs sociaux (profession, religion…).

 

« La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société » DDHC

 

Le suicide n’est pas réprimé en France, et ce depuis le code pénal de 1810. Néanmoins le silence de la loi fait débat. Peut-on estimer que tout homme a le droit de se suicider ? Non d’après M. Thouvenin, professeur de droit « reconnaître à l’individu le droit de se suicider contribuerait à faire de lui un propriétaire libre de disposer de lui-même comme d’un bien ».

 

Si le suicidé ou la personne qui a tenté de se suicider ne peut être contrainte qu’à une hospitalisation d’office (c’est-à-dire sans consentement), son entourage (famille, médecin, collègues) peut subir des conséquences juridiques.

 

La responsabilité des tiers

 

En France, le suicide assisté est puni par la loi. On distingue cette notion de l’euthanasie (dans le premier cas, c’est le patient qui met lui-même fin à ses jours grâce à des moyens qui lui sont fournis alors que pour l’euthanasie, c’est une tierce personne qui provoque de décès).

Dans le cas de l’euthanasie (terme qui n’est pas juridiquement défini), le tiers peut être condamné pour meurtre, non assistance à personne en danger ou encore empoisonnement par substances toxiques. En matière disciplinaire, un médecin peut se voir interdire d’exercer sa profession. Si c’est un héritier qui effectue l’acte, il peut être déchu du droit à la succession.

 

C’est dans certains cas le climat professionnel qui est la cause de ces actes désespérés. L’affaire des suicides à France Télécom a remis en cause le « management par la terreur » qui était pratiqué dans ce géant du CAC 40. L’ancien patron de la société et plusieurs cadres seront donc jugés en 2019 pour harcèlement moral.

 

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