Plusieurs ONG ont annoncé qu’elles intenteront l’Etat en justice ; la cause : une action insuffisante contre le réchauffement climatique. Les ONG ont alors adressé ce mardi au président et à son gouvernement ; un document relatant leur demande, en leur laissant deux mois pour changer les choses.

« L’affaire du siècle » est donc lancée « contre l’inaction climatique de l’Etat français ». Les associations rajoutent également que cette insuffisance en matière de lutte contre le réchauffement climatique ; traduit une carence fautive de l’état à assurer son devoir « en matière de protection de l’environnement, de la santé et de la sécurité humaine ».

Ces propos tenus par Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l’Homme (FNH) et l’association Notre affaire à tous ; démontre la volonté de faire une opération coup de poing.

La procédure annonce alors deux mois à l’Etat pour répondre. Pendant ce temps, les ONG prévoient quant à elles de procéder à un recours juridique devant le tribunal administratif de Paris. Un recours qui aura certainement lieu en mars.

Une montée en croissance des recours en justice

 

Laura Monnier, chargée de campagne pour Greenpeace évoque alors qu’ils demandent « réparation de nos préjudices et que l’État agisse tout de suite, à tous niveaux ».

 

Un recours contre l’Etat avait déjà été déposé par un maire écologiste, là aussi pour « inaction en matière climatique. Il relevait notamment de la vulnérabilité de sa commune. Cette dernière étant effectivement construite sur un territoire de polder.

 

Cécile Duflot (Oxfam) revendique le fait que ces recours sont déposés pour « le contraindre à agir ». Le dérèglement climatique pousse alors de nombreuses ONG à intenter des recours en justice partout dans le monde.

Le Conseil d’Etat (plus haute juridiction administrative) avait déjà demandé en 2017 ; à ce que le gouvernement agisse contre la pollution de l’air. Cela avait alors fait suite à la plainte des Amis de la Terre. L’Etat avait alors proposé des « feuilles de route ». Cependant ces dernières ont été jugées insuffisantes par les ONG. Elles ont donc demandé une amende s’élevant à 100.000 euros par jour de retard.

 

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