Amazon, c’est le leader du e-commerce dans le monde, une implantation sur presque tous les continents, 541 900 personnes employées à travers le globe, et… beaucoup, beaucoup de gaspillage.
Amazon, le roi du gaspillage ?
C’est un reportage diffusé par la chaîne M6 qui a (re)lancé le débat. Le géant du Web, appartenant aux GAFA, jetterait chaque année 3 millions de produits invendus en France.
La raison ? Un accord passé auprès des entreprises qui travaillent avec la société. Les produits proposés par celles-ci sont stockés dans les locaux d’Amazon. S’ils ne sont pas vendus sur le site web, deux options sont alors possibles : les entreprises ayant passé l’accord peuvent reprendre les produits ou Amazon se charge de les détruire. Les coûts de destruction étant bien moins élevés, c’est donc cette deuxième option qui est privilégiée.
Réaction de l’exécutif
Toutefois cette pratique, éthiquement discutable, est assez répandue dans le monde de l’industrie. Les « market places » (plateformes en ligne qui permettent de mettre en relation des vendeurs et acheteurs) l’ont en effet intégrée dans leur business model. Encore légale jusqu’ici, c’est la diffusion de ce reportage dimanche 13 janvier qui fait réagir l’exécutif. Brune Poirson, secrétaire d’État à la Transition écologique et Solidaire, a annoncé que « Dans les mois à venir, une loi [sur l’économie circulaire] va passer au Parlement pour interdire ce type de pratique ». Une loi que les associations de défense de l’environnement attendent de pied ferme.
Vers une économie circulaire
L’objectif affiché du ministère est donc de limiter le gaspillage, notamment en réintégrant par exemple les invendus dans l’économie sous forme de dons à des associations. Télévisions, jeux pour enfants et accessoires de cuisine de pourront ainsi plus être détruits faute d’avoir trouvé preneur. Une bonne nouvelle pour la planète.
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