L’Etat français a déjà menti concernant plusieurs affaires afin de protéger son intérêt et l’intérêt de son peuple. Cependant, son manque de transparence est de plus en plus critiqué. Bien que plusieurs mensonges aient été sources de scandales, l’Etat peut-il est condamné par la justice ?

QUE DIT LA JUSTICE ?

Si l’un de ces hauts responsables ment devant la Commission parlementaire, les sanctions pourraient être lourdes. Selon l’article 434-13 du code pénal, le « témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d’une commission rogatoire puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende. »

L’Etat a par ailleurs mis en place une juridiction permettant de cacher la vérité à son peuple. L’Etat a défini juridiquement un espace de secret. En effet, ce sont des lieux physiques, des pratiques, des organes administratifs protégés par du droit. En France, cela apparaît juridiquement avec le Code pénal de 1810. Jusqu’en 1994, il s’agissait d’assurer la « sûreté de l’Etat ». Une notion qui a aujourd’hui fait place aux IFN, les « intérêts fondamentaux de la nation ». Tout cela régi par un texte : L’instruction générale interministérielle 1300, qui date de 1952, et dont la cinquième version, de 2011, est en cours de refonte. Ce document fixe les principes de la classification et un organisme. C’est le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) qui le régule.

En outre, de nombreuses affaires ont fait le bruit suite à des mensonges venant de la part de l’Etat.

L’AFFAIRE DU YÉMEN

Dans le conflit au Yémen, l’utilisation des armes françaises s’avère vraie. Et cela d’après une note du renseignement militaire français qui diffère la version officielle du gouvernement, révèle le média français Disclose. Et cela, selon la ligne invariablement avancée par Paris, qui ne dément pas l’existence de cette note. L’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes possède de l’armement français pour se défendre et « pas sur la ligne de front ». C’est cette guerre qui a fait au moins 10.000 morts depuis 2015 et poussé des millions de Yéménites au bord de la famine.

Sauf que d’après une note de la Direction du renseignement militaire transmise à l’exécutif français en octobre 2018 dit que des armes françaises sont bien utilisées sur le territoire yéménite. Elles seraient aux mains de Ryad et Abou Dhabi contre les rebelles houthis.

Qui croire ? L’Etat nous ment-il ?

INTRUSION A L’HÔPITAL DE LA PITIÉ-SALPÊTRIÈRE

Alors que les forces de l’ordre redoutait la journée de mobilisation du 1er Mai , plusieurs individus ont pénétré dans l’enceinte de l’établissement hospitalier. Au total, une trentaine de personnes placées en garde à vue à la suite de l’événement. La direction de l’hôpital dénonce une « intrusion violente ». De son côté, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner parle d’une véritable « attaque ». La sûreté territoriale de Paris est saisie. En conséquence, une enquête est ouverte par le parquet de Paris.

Cependant, des vidéo mettent en doute les propos des autorités. Ces dernières montrent des manifestants ayant l’air paniqué par des charges de CRS et essayant de se réfugier au sein de l’hôpital. La qualification d’une attaque de l’hôpital est alors remise en question. L’opposition s’en est prise dans la foulée au ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. L’accusant de mentir et lui demandant de s’expliquer après ses propos.

A ce jour, l’avancé de l’enquête ne nous permet pas de déterminer si l’Etat Français a intentionnellement menti aux médias et à son peuple. Cette affaire pourrait révéler une récidive de la part de l’Etat qui a déjà volontairement modifier la vérité à sa population.

BENALLA

Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron et proche de ce dernier, apparaît dans une vidéo dans laquelle il commet des violences intolérables. Tout en usurpant des signes réservés à la police, usurpation réitérée sur d’autres vidéos et photos des manifestations du 1er mai 2018.

Par ailleurs, le quotidien Le Monde indique qu’Emmanuel Macron a été personnellement mis au courant de ces méfaits. Or non seulement cette affaire a été dissimulée à l’opinion publique mais aucun signalement n’a été fait à la justice en contradiction avec l‘article 40 du Code de Procédure Pénale. En effet, tout serviteur de l’État doit avertir le procureur de la République s’il a connaissance d’un délit ou d’un crime.

Contrairement à ce qu’affirme l’Élysée, Alexandre Benalla continue de travailler pour M. Macron puisqu’il était présent le 1er juillet pour l’entrée au Panthéon de Simone Veil ainsi que dans le car des bleus sur les Champs-Élysées. L’Élysée n’a pas renvoyé M. Benalla. Il s’est fait punir d’une simple mise à pied de 15 jours alors qu’un autre collaborateur, Vincent Crase, employé de la République En Marche, a vu sa collaboration avec la Présidence de la République prendre fin suite aux faits. Alors que le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron avait prétendu que M. Benalla avait une autorisation d’être présent en tant qu’observateur parmi les forces de l’ordre lors de la manifestation du 1er mai. La Garde des Sceaux Nicole Belloubet vient d’indiquer ce jeudi matin devant l’Assemblée Nationale que cette autorisation n’avait jamais existé.

En conséquent, cette affaire a semé le trouble et la vérité ne sera jamais entièrement révélée.

CONCLUSION

Le mensonge à toujours fait parti intégrante de l’être humain et se retrouve donc obligatoirement dans toutes les formes de gouvernement mises en place par les hommes. 
Le mensonge est à la fois un moyen d’accéder au pouvoir(représentant de droit divin), d’y rester, et un moyen d’échappatoire au pouvoir ou aux responsabilités. Il est aussi très largement utilisé dans le milieu politique donc du gouvernement et en particulier au sein des gouvernements autoritaires.

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