D’après une étude menée pour la Fondation 30 Millions d’Amis par l’IFOP, 67% des Français seraient favorables à l’interdiction des animaux sauvages dans le monde du cirque.
Cirques traditionnels et animaux sauvages
Ce n’est pas nouveau : les cirques traditionnels où les principaux acteurs sont les ours jongleurs, les éléphants acrobates et les lions cascadeurs font débat. Est-il en effet nécessaire de posséder des animaux pour divertir le public ?
Les conditions dans lesquelles ils sont parfois enlevés, dans lesquelles ils grandissent et enfin dans lesquelles ils meurent sont pointées du doigt par de nombreux militants de la cause animale. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle des associations (la Fondation 30 Millions d’Amis, Code animal…) demandent l’interdiction totale de ces animaux dans les spectacles.
Le cirque en France
En France, aucune loi n’interdit la détention d’animaux dans les cirques. Néanmoins, les conditions de détention des espèces non domestiques par les établissements de spectacles itinérants sont précisées dans l’arrêté du 18 mars 2011.
L’opinion des communes
Les communes ont différents leviers à leur disposition pour tenter de dissuader ou d’interdire les cirques avec des animaux. Elles peuvent par exemple prendre un arrêté, une délibération ou encore réaliser un vœu symbolique (comme l’a fait la ville de Rennes en 2017).
Les spectacles itinérants dans le monde
En Europe, c’est 22 pays qui ont interdit partiellement ou totalement la présence d’animaux sauvages dans les cirques. Le dernier en date est le Portugal, avec une loi adoptée fin 2018 par le Parlement. Elle prévoit l’interdiction totale de 1100 animaux d’ici 2024 mais également l’accompagnement des propriétaires pour une possible reconversion.
Des circassiens ont dans certains cas eux-mêmes cessé d’utiliser des animaux dans leur spectacle. C’est notamment le cas du très connu Cirque du Soleil. Cette entreprise québécoise propose des spectacles contemporains dans le monde entier avec des danseurs, comédiens et acrobates.
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