Le maire de Draveil et ancien secrétaire d’Etat, accusé par deux ex-employées de leur avoir imposé des attouchements et des pénétrations digitales entre 2007 et 2010.

 

Le maire de Draveil (Essonne) Georges Tron et Brigitte Gruel, son ancienne adjointe à la Culture, ont été acquittés ce jeudi par la cour d’assises de la Seine-Saint-Denis. Ils étaient accusés de viol et d’agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales.

 

Ce jeudi matin, le maire de Draveil, ancien secrétaire d’Etat, et son ancienne adjointe à la Culture ont eu une dernière fois la parole avant que la cour ne se retire pour délibérer. Les deux plaignantes, Virginie Ettel et Eva Loubrieu les accusaient de leur avoir, ensemble, imposé des attouchements et des pénétrations digitales entre 2007 et 2010.

 

Pendant les quatre semaines de débats, les accusés, n’ont eu de cesse de clamer leur innocence. De même, ils affirmaient que le «ressentiment» d’anciennes employées avait été exploité par leurs opposants locaux d’extrême droite.

 

De plus, le maire de Draveil, avait démissionné de son poste au gouvernement en 2011 après le début des accusations. Il reconnaît seulement un «flirt» avec une ex-attachée parlementaire et une relation extraconjugale – toujours en cours – avec son adjointe à l’urbanisme Sylvie Doncarli.

 

L’une des plaignantes fait un malaise

 

À l’issue du verdict, ils ont longuement embrassé leurs proches venus les soutenir. L’une des plaignantes, Eva Loubrieu, est rapidement sortie de la salle d’audience. Tandis que Virginie Ettel pleurait sur le banc des parties civiles. Elle a plus tard fait un malaise. « La déception est grande, beaucoup d’amertume. Le combat que je mène depuis des années, je tiens à dire que je ne lâcherai pas », a réagi très émue Eva Loubrieu. « Je ne lâcherai rien, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain ».

 

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