Mardi, à Montpellier, deux hommes âgés de 23 ans ont été interpellés. Le motif ? De violentes agressions les 17 et 18 mai au sein du quartier de la Mosson.

 

En effet, le 17 mai, un homme âgé de 24 ans est conduit auprès du CHU. Il était alors grièvement blessé à la main. Sa blessure a été causée alors qu’il tentait de se protéger la tête lors d’une agression. Ses cinq doigts ont été sectionnés par une machette

Lors de son interrogatoire auprès de ses enquêteurs, il a évoqué le fait qu’il avait un différend avec un individu ; ce dernier souhaitant entreposer des stupéfiants dans son épicerie. Chose que la victime a bien entendu refusée.

 

Affaires de représailles

Dans la nuit suivant l’événement, les policiers sont appelés par les habitants du quartier. En effet, ces derniers auraient entendu des coups de feu.

La victime ? Un homme sorti de prison deux mois auparavant. Il a été grièvement blessé au thorax par balle.

Lors de leur visite, les policiers pourront alors découvrir des munitions, ces dernières provenant de gros calibres, ainsi que des munitions pour une arme de petit calibre.

Les deux affaires seront alors rapidement liées par les enquêteurs. Les personnes mises en cause par la victime n’était autre que le frère de l’homme à qui les doigts ont été sectionnés. C’est donc un cas de représailles.

 

Un passeport falsifié

Dans les deux individus qui ont été interpellés par la police, l’homme suspecté d’avoir porté le coup de machette revendique les faits. Il explique alors aux enquêteurs avoir porté le coup dans le cadre d’une mésentente avec la victime, qu’il connaissait bien. Il indique également avoir agi pour se défendre.

La deuxième arrestation concerne celle de l’homme qui était suspecté d’avoir ouvert le feu, cela pour venger son frère. Il a donc expliqué aux enquêteurs qu’au moment des faits, il se trouvait au Maroc, comme l’indiquait les tampons sur son passeport ; indiquant les dates d’entrée et de sortie. Cependant, ces tampons n’étaient pas authentiques.

L’enquête est désormais confiée au SRPJ, qui la poursuit.

 

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