Après la fermeture des plateformes dédiées au téléchargement illégal, les pirates se sont tournés vers les fonctions de stockage et partage de fichiers offerts par Google Drive.
L’astuce fonctionne particulièrement avec les films les plus vus, aux plus gros budgets, bref… les blockbusters. Mais pas seulement.
Une action très simple à réaliser
Une simple requête sur le moteur de recherche Google permet d’accéder à de très nombreux films, totalement gratuitement. En effet, il faut taper « Google Drive », suivi du nom d’un film. Dans le résultat des recherches, vous trouverez alors très souvent un lien qui commence par « docs.google.com« . Il permet de visionner le film. Vous pouvez même, la plupart du temps, le télécharger.
Une faille révélée sur Twitter
Il s’agit d’une « faille » de Google, qui a été pointée sur Twitter par Tristan Mendès-France, spécialiste des cultures numériques.
Quiconque a ainsi mis un film, qu’il le détienne légalement ou non, en « public », le met alors à disposition de tous les internautes.
Le mise à disposition de films et le téléchargement sont illégales
Mais attention: qu’il soit détenu légalement ou non, la mise à disposition d’un tel fichier est puni, en France, d’une lourde amende. Le télécharger également.
Des sanctions pour le téléchargement
En effet, pour un téléchargement, si le tribunal est saisi, on vous jugera pour la contravention de négligence caractérisée. C’est le fait de ne pas avoir veillé au bon usage de votre connexion internet. La peine maximale est de 1 500 € d’amende. Le procureur peut aussi prononcer une mesure alternative aux poursuites comme un rappel à la loi.
Atteinte à la propriété intellectuelle
Quelqu’un qui diffuse des films au public porte atteinte à la propriété intellectuelle. L’article L 122-4 stipule que toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droits, est illicite.
De lourde sanctions peuvent être attribuées. En effet, d’après l’article L 335-2 : la contrefaçon en France d’ouvrages publiés en France ou à l’étranger est punie de 3 ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende.