En août 2015 à Toulouse, des pompiers découvrent le corps d’Eva Bourseau. Cette jeune femme de 23 ans baignait alors dans un bain d’acide. Elle était alors morte depuis environ 9 jours. Deux jours après la découverte du corps, un jeune homme s’est présenté aux enquêteurs en leur disant qu’il connait l’auteur du crime ; ce dernier dénommé Zakariya Banouni, et qu’il l’a aidé à maquiller son crime. C’est ce lundi que le procès des deux étudiants Taha et Zak présumés coupables du meurtre, commence.

 

Un meurtre à la Breaking Bad

Taha M. Alaoi étant loin de dire la vérité, la version qu’il va livrer changera d’audition en audition.

Les jeunes hommes décrits comme des élèves brillants devront alors expliquer pourquoi dans une nuit de juillet, ils ont tué Eva, leur amie. Ils passaient alors la soirée ensemble, et se droguaient.

Ils devront également comment Taha se seraient inspiré de sa classe prépa ainsi que de la série Breaking pour tenter de faire disparaître le corps d’Eva dans un bain d’acide chlorhydrique.

Selon eux, Taha aurait soumis cette idée à Zak le jour même. Juste avant, il était alors aller régler en agence immobilière ses loyers impayés, avant l’argent qu’il venait de voler à leur victime.

 

La drogue pour motif

Faute de crouler sous les dettes liées à leur consommation de drogue, les jeunes hommes sont alors accusé d’avoir frappé leur amie.

L’enquête révèle alors que c’est Zak qui lui a porté les premiers coups. Taha quant à lui est accusé d’avoir suivi le pas en la frappant à l’aide d’un pied de biche ; faute de trouver l’argent qu’ils étaient venus chercher. Ce coup fut fatal pour la victime.

Les deux hommes ont ensuite essayé d’effacer leurs traces, en s’emparant de bidons d’acide.

Leur motif de défense est alors le suivant : les deux hommes se sont dit « en dehors de toute réalité, sous l’effet de produits stupéfiants ». Examinés par des psychologues, ils n’auraient alors exprimé aucune empathie.

 

L’enfer de la drogue

Dans les analyses toxicologiques, les enquêteurs ont pu retrouver un peu de tout ; à savoir cannabis, cocaïne, amphétamines, MDMA et kétamine.

Des produits consommés depuis des mois basculant alors ces étudiants doués dans un monde qu’il ne leur était pourtant pas destiné.

Un verdict est attendu le 21 décembre, après 15 jours de procès.

 

Le procès doit durer quinze jours, pour un verdict attendu le 21 décembre.

 

 

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