Depuis leur arrivée en France au début des années 2010, les VTC font régulièrement la une des journaux. C’est de nouveau le cas aujourd’hui avec l’opération escargot à Marseille.

Les voitures de transport avec chauffeur, l’exemple d’Uber

 

Entreprise américaine, Uber développe des applications mobiles de mise en relation des utilisateurs et conducteurs pour des déplacements ou pour la livraison de repas avec Uber Eats.

S’il ne s’agit pas de la première société à s’introduire sur le marché français après la création du statut d’auto-entrepreneur et de SASU VTC, c’est certainement elle qui a le plus défrayé la chronique. Comme pour les autres entreprises de ce type, son business model ne repose pas sur des contrats de travail avec des salariés mais sur des partenariats. Néanmoins, le chauffeur s’engageant à travailler contre une rémunération et avec certaines obligations dictées par la société, la justice a pu déjà requalifier ce partenariat en contrat de travail.

 

L’emploi précaire pour les VTC

 

Nombreux sont les étudiants ou adultes à s’intéresser au modèle du type Uber pour la flexibilité des horaires. En effet, celles-ci ne sont pas imposées par l’entreprise. Néanmoins, c’est aujourd’hui la précarité de ces emplois qui est remise en cause.

L’Association des VTC de France dénonce les pratiques de ces plateformes. « Aujourd’hui, les VTC ne s’en sortent plus, ne sont pas maîtres de leurs tarifs pour ceux qui travaillent avec les plateformes. », affirment-ils dans un communiqué. L’algorithme des plateformes détermine généralement le prix des courses, et non pas le chauffeur. Celui-ci peut rapidement chuter si par exemple le chauffeur ne choisit pas l’itinéraire jugé le plus efficace par l’application.

Le syndicat CFDT VTC demande quant à lui une meilleure protection contre la déconnexion ou désactivation des comptes des chauffeurs :

 

tweet CFDT VTC

 

La politique fiscale fait débat

 

L’Association des VTC de France demande également au gouvernement de revoir sa politique fiscale. Les VTC regrettent effectivement de ne pas pouvoir profiter de la réduction de taxes sur le carburant au même titre que les taxis. Ceux-ci peuvent en effet bénéficier d’un remboursement partiel dans le cadre de leur activité professionnelle.

 

Une mobilisation qui risque donc de durer dans l’attente d’une réponse de l’exécutif.

 

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