La Première ministre britannique Theresa May a annoncé vendredi sa démission. Suite à son échec à faire adopter son plan de retrait de l’Union européenne. 

FIN D’UN MANDAT DE 3 ANS

Au pouvoir depuis maintenant juillet 2016, c’est ce 24 mai qu’elle a en effet annoncé sa démission du poste devant la presse. Elle partira officiellement le 7 juin, le temps pour les conservateurs de lui trouver un successeur.

POURQUOI ?

Elle a annoncé qu’elle avait tenté en vain de mener le Brexit a son terme. Ses regrets sont présent. D’après elle, son successeur aura pour mission de parvenir à un consensus au Parlement. Theresa May n’est pas parvenue à rallier derrière sa vision de la sortie de l’UE; une classe politique profondément divisée sur la question, à l’image de la société britannique. Par ailleurs, l’accord de divorce de 585 pages qu’elle a négocié avec Bruxelles a été rejeté à trois reprises par les députés. L’exécutif a alors repousser au 31 octobre le Brexit. En effet, il était prévu le 29 mars.

Cette semaine, elle a présenté un plan de la « dernière chance ». Pour convaincre les parlementaires mais au vue de sa démission cela n’a pas marché.

SUCCESSEUR

Le successeur de Theresa May devra maintenir l’unité du parti, négocier la prochaine phase du Brexit avec l’Union européenne et se mesurer à certains généraux avec le travailliste Jeremy Corbyn.

Le président du Parti conservateur a annoncé qu’un remplaçant de Theresa May serait choisi avant les vacances parlementaires. 

Boris Johnson, le favori : Ancien maire de Londres et ancien ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson (54 ans) est l’un des hommes politiques britanniques les plus connus. Fan du Brexit, nombreux sont ceux qui le désignent vainqueur, bien qu’il soit célèbre pour ses gaffes et pour avoir très facilement changé d’avis.

DERNIERS MOTS

«C’est et ce sera toujours un sujet de profond regret pour moi de ne pas avoir été capable de mettre en œuvre le Brexit» «J’ai fait de mon mieux, j’ai fait tout ce que je pouvais pour convaincre les députés de soutenir l’accord. Malheureusement, je n’ai pas été capable d’y arriver. J’ai essayé trois fois. Je pensais qu’il était juste de persévérer même quand les obstacles aux chances de succès semblaient élevés. Mais il est maintenant clair que c’est l’intérêt supérieur du pays qu’un nouveau premier ministre mène cet effort», a ajouté la chef du gouvernement.

Le figaro
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