La nouvelle mesure de limitation de vitesse à 80 km/h a provoqué la croissance des actes de vandalismes sur les radars fixes. Depuis les dernières semaines, ils n’ont jamais été aussi nombreux sur les routes nationales.

 

Depuis le premier jour de mobilisation, le 17 novembre, la moitié des 3275 radars automatiques français ont été mis hors service.

Les chiffres sont ahurissants : 1500 actes de vandalisme, tels que de la peinture ou de l’emballage plastique ; et au moins 250 radars complètement détruits.

Ce qui nous rapporte alors au constat qu’un radar sur deux est actuellement hors d’usage.

Des millions d’euros à la poubelle

Même si les services de Sécurité routière ne souhaitent que rarement communiquer les chiffres des dégradations de radar ; Europe 1 estime la facture « en millions d’euros ».

On ajoute également la facture importante de grenades flash et le manque a gagner généré par la baisse du nombre de contraventions distribuées.

Cependant faire le lien direct entre manifestants et dégradations porte à l’amalgame dans certains cas, car rien de prouve qu’elles sont faites par des « gilets jaunes » ou par des personnes profitant simplement du contexte pour vandaliser des radars.

 

Des actes punis sévèrement

Sur le site de la Sécurité routière, le ministère de l’intérieur considère le vandalisme de radar comme un délit.

La peine encourue est alors de cinq ans d’emprisonnement, et de 75 000 euros d’amende.

Lorsque l’acte est commis en « bande », il peut grimper à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende ;

 

Des sanctions peut être méconnues par les casseurs mais qui suffiraient à leur faire peur.

 

 

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