Chaque année, c’est la même chose : il neige (rarement en Bretagne), les enfants sont contents et les parents (à moins qu’ils ne vivent dans les montagnes) rigolent beaucoup moins. La raison ? Le trajet pour aller au travail.

 

Entre la maison et le travail, la neige

 

Ces flocons blancs et légers émerveillent les enfants lorsqu’ils se déposent sur les routes, champs et maisons. Ils s’accumulent pour former une masse blanche et froide, parfaite pour les bonhommes de neige. Également parfaite pour arriver en retard au travail lorsque l’intempérie n’était pas prévue, ou pour ne pas pouvoir y aller du tout. En cas d’absence ou de retard au travail, quels sont les droits des salariés et les conséquences sur leurs contrats de travail ?

 

Justifier son absence

 

Premièrement, dans ces circonstances le retard ou l’absence ne peuvent être considérés comme une faute. Néanmoins, le salarié doit prévenir son employeur car une absence injustifiée peut aboutir à des sanctions.

Afin de justifier sa situation, Me Eric Rocheblave, spécialiste du droit du travail, encourage les salariés à prendre « un selfie avec sa voiture bloquée par des congères, des coupures de presse, dans le cas où le phénomène météo est hyperlocalisé ». En effet, un simple appel ou SMS ne suffit pas pour servir de preuve.

 

Rémunération et télétravail

 

Cependant, le salarié n’exerçant pas sa part du contrat de travail lors de son absence, son employeur peut retenir du salaire versé un montant proportionnel à la durée de son absence. Des conventions collectives plus favorables existent afin d’éviter ces retenues.

Un autre moyen de conserver sa rémunération est de faire du télétravail. Cette méthode de travail est strictement encadrée par la loi et nécessite en théorie un accord de l’entreprise. Il est néanmoins possible de s’arranger à l’amiable avec son supérieur hiérarchique de façon occasionnelle.

 

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