Le divorce concerne en France les deux partis au mariage. On a pu apprendre récemment dans les actualités que cela n’était visiblement pas le cas en Arabie Saoudite.
Le cas du divorce en Arabie Saoudite
Le divorce dans ce royaume du Moyen-Orient n’a pour chose commune avec celui en France que le nom. Il s’agit dans ce pays d’un acte juridique unilatéral. En d’autres termes, le mari n’a aucunement besoin de l’autorisation de sa conjointe pour divorcer. A l’inverse, celle-ci n’est pas autorisée à demander une rupture de son mariage, à moins qu’elle n’obtienne le consentement de son mari ou qu’elle n’apporte des preuves de maltraitance.
La fin des divorces secrets
Une nouvelle loi est entrée en vigueur le 6 janvier et impose la fin des « divorces secrets ». Les femmes saoudiennes devront à présent être informées de leur changement de statut marital, et ce par le biais d’un SMS de la part du tribunal saisi.
Mais pourquoi en être arrivé là ? Jusqu’à présent, les hommes dans le royaume pouvaient divorcer sans en informer leur(s) épouse(s) (la polygamie étant parfaitement légale dans le pays). Celle(s)-ci ne pouvai(en)t donc pas bénéficier de leurs droits tout simplement parce qu’elle(s) ne se pensai(en)t pas être éligibles.
Une politique de changement
Cette nouvelle loi en faveur des femmes s’inscrit dans une politique de changement en Arabie Saoudite. Depuis l’arrivée au pouvoir du Prince héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud, la situation de ces dernières s’est améliorée mais à moindre échelle lorsque l’on garde à l’esprit que le royaume reste l’un des pays où les inégalités homme/femme restent les plus importantes. Toujours placées sous l’autorité légale d’un homme à la naissance (dit « mahram »), la majorité de leurs droits dépendent de l’autorisation de leur tuteur. Sans elle, ils ne peuvent pas être appliqués.
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